La Communauté de Commune du Thouarsais vous transmet un document comprenant quelques chiffres sur le poids des déchets collectés par le service déchets réparti par habitant en 2019, ainsi que la répartition des dépenses et recettes du service déchets par habitant thouarsais.
Vous trouverez aussi un rappel sur les déchets à ne pas déposer dans la poubelle des emballages (poubelle jaune) car de nombreuses erreurs sont faites à ce jour.
Afin de réduire son impact sur l’environnement, la Communauté de Communes du Thouarsais développe des actions en faveur de la réduction de déchet. Donner une seconde vie à des objets, matériaux ou équipements grâce à une recyclerie constitue une solution.
La Communauté Emmaüs du Thouars est déjà active sur le territoire dans ce domaine et souhaite aujourd’hui développer un nouveau lieu de vie et d’activités. Afin de développer le réemploi sur le Thouarsais, la CCT souhaite améliorer sa connaissance des habitudes et de l’intérêt des habitants sur ce sujet. C’est pourquoi, elle propose de répondre à une enquête en ligne. Vos réponses permettront de préciser deux projets :
une recyclerie portée par la Communauté Emmaüs de Thouars s’appuyant principalement sur les dons des particuliers.
une structure favorisant le réemploi et la réutilisation de matériaux et produits issus des entreprises
Une recyclerie est un centre de récupération d’objets avec un potentiel de réemploi, un centre de valorisation et de revente qui s’inscrit dans un schéma de réduction du gisement de déchets et dans le domaine de l’économie sociale et solidaire du territoire.
Répondre à cette enquête ne vous prendra pas plus de 5 minutes et les réponses sont anonymes.
Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi imprimer le questionnaire ci-dessous et le remettre à l’accueil du Pôle Aménagement Durable du Territoire – 5 rue Anne Desrays – 79100
Vous pouvez aussi l’envoyer par courrier à la Communauté de Communes du Thouarsais à l’adresse ci-dessus, ou par mail (en faisant un scan du document) à cette adresse :
En cette période de crise sanitaire, il nous paraît important de faire quelques rappels :
Les gestes barrières : 😷 Porter un masque dès que vous sortez de chez vous, même dans la rue 🙌 Se laver régulièrement les mains 💨 Aérer les pièces 10 mn, 3X/jour ✅ Respecter une distance d’au moins 1 mètre 👥 Limiter au maximum ses contacts sociaux
Adoptez les bons réflexes avec le masque : ❌ Ne le portez pas sous le nez ❌ Ne le touchez pas ❌ Ne le mettez pas dans votre poche ✅ Changez de masque si il est humide ✅ Une fois utilisé, jetez-le dans une poubelle
Lundi 2 novembre 2020 à 11h un hommage à Samuel Paty, professeur assassiné le vendredi 16 octobre, a été rendu dans toutes les écoles et établissements scolaires de France.
Des représentants de la commune se sont joints à Madame Sandrine Da Silva, directrice, et aux élèves des classes de CP au CM2 de l’école La Joyette de Saint-Varent, pour rendre cet hommage.
La lettre de Jean Jaurès aux Instituteurs et Institutrices du 15 janvier 1888 a été lue par les directeurs d’école et chefs d’établissement. Puis à 11h15, cette lecture a été suivie d’une minute de silence.
Voici le texte qui a été lu.
Aux Instituteurs et Institutrices
Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de toutes nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse.
Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort.
Eh quoi ! Tout cela à des enfants ! — Oui, tout cela, si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épeler. Je sais quelles sont les difficultés de la tâche. Vous gardez vos écoliers peu d’années et ils ne sont point toujours assidus, surtout à la campagne. Ils oublient l’été le peu qu’ils ont appris l’hiver. Ils font souvent, au sortir de l’école, des rechutes profondes d’ignorance et de paresse d’esprit, et je plaindrais ceux d’entre vous qui ont pour l’éducation des enfants du peuple une grande ambition, si cette grande ambition ne supposait un grand courage. […]
Sachant bien lire, l’écolier, qui est très curieux, aurait bien vite, avec sept ou huit livres choisis, une idée, très générale, il est vrai, mais très haute de l’histoire de l’espèce humaine, de la structure du monde, de l’histoire propre de la terre dans le monde, du rôle propre de la France dans l’humanité. Le maître doit intervenir pour aider ce premier travail de l’esprit ; il n’est pas nécessaire qu’il dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble. De ce que l’on sait de l’homme primitif à l’homme d’aujourd’hui, quelle prodigieuse transformation ! et comme il est aisé à l’instituteur, en quelques traits, de faire sentir à l’enfant l’effort inouï de la pensée humaine ! […]
Je dis donc aux maîtres, pour me résumer : lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront.
Jean Jaurès, La Dépêche, journal de la démocratie du midi, 15 janvier 1888.